LOYAL/BON : Ce personnage croit qu’une société ordonnée et puissante avec un gouvernement bien organisé peut améliorer les conditions de vie du plus grand nombre si elle est basée sur des principes justes. Pour parvenir à ce bonheur, il convient de créer des lois et de s’y soumettre. Lorsque le peuple respecte les lois et d’entraide, l’ensemble de la société prospère. Par conséquent, les loyaux-bons cherchent ce qui est le plus avantageux pour la société et le plus grand nombre et ce qui cause le moins de dommage. Le véritable loyal-bon est extrêmement difficile à incarner, dans la mesure où il demeure persuadé a priori qu’une société dont les lois sont basées sur des principes ouvertement bénéfiques pour la majorité ne peut mal agir. Il ne pourra croire à la perfidie de l’autorité légitime compétente à moins qu’on ne lui démontre que le mal a été commis au nom de règles justes. Et encore conclura-t-il à une erreur, un dysfonctionnement qu’il convient de réparer en faisant le moins de dégâts pour le plus grand nombre sans remettre en cause la loi. Un tel positionnement peut amener à des choix cornéliens. Si on demande au loyal-bon de choisir entre la loi et le bien, il peut très bien s’effondrer sur lui-même et ne rien faire !
NEUTRE/BON : Ce personnage croit qu’un équilibre des forces est important mais que les intérêts de la loi s’efface devant la nécessité de faire le bien. Poursuivre une tâche bénéfique ne bouleverse pas l’équilibre entre la loi et le chaos, elle aurait même tendance à le préserver. Si une société est régie par des règles basées sur le bien commun, alors il faut la soutenir. Si cette même société se corrompt et engendre le mal, alors il faut lutter contre elle. A l’inverse, si l’absence de règle et d’organisation est synonyme de bonheur pour le groupe, alors il ne faut pas hésiter à prendre cette voie. Désobéir à un ordre est un devoir s’il existe le moindre doute de préserver le bien.
CHAOTIQUE BON : Il s’agit d’un individualiste ayant une forte propension à la gentillesse et à la bienveillance. Il a une perception du bien intuitive et n’a pas recours aux lois et aux règlements. Son comportement n’est pas réglé par la discipline ou même la logique. Il est souvent impulsifs et ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes pour la société et le groupe, sauf qu’il agira en essayant de faire primer l’intérêt général sur son intérêt personnel. Il aura tendance à éviter de travailler trop étroitement avec un groupe, ce d’autant plus s’il s’agit d’un groupe ou d’une société organisée.
LOYAL/NEUTRE : Ils sont favorables à toute forme d’organisation, coûte que coûte. L’organisation, qu’il s’agisse d’une tyrannie ou d’une démocratie, est le seul garde fou contre le chaos. Préserver la discipline et l’ordre compense en quelque sorte les désagréments moraux qu’engendrent certaines actions dommageables. Un ordre ne doit jamais être remis en question s’il tend à préserver la société établie, même s’il est néfaste.
NEUTRE ABSOLU : En général, totalement décalé de la réalité, le personnage croit en un équilibre ultime des forces et refusent de considérer les actions selon des critères manichéens. Il se refuse à emmètre le moindre jugement sur une action. Il tend à éviter qu’une force (bonne/mauvaise/loyale/chaotique) ne prennent le pas sur les autres. Dans cette optique fait-il des alliances de circonstance afin de préserver l’équilibre, quitte à se retourner par la suite contre son allié.
LOYAL/MAUVAIS : Ce personnage croit en l’utilisation sans scrupules de la société et de ses lois dans son propre intérêt. Il est pour une hiérarchie entre maîtres et esclaves ou règne la loi basée sur la terreur et la force. Il ne connaît pas la pitié et la compassion. Si quelqu’un souffre en raison d’une loi favorable au personnage, c’est tant mieux. Le loyal-mauvais obéit à la loi par peur du châtiment. Il respecte à la lettre la règle et la parole donnée, sauf s’il trouve un moyen légal de la reprendre ou de contourner ladite règle.
NEUTRE/MAUVAIS : C’est l’arriviste sournois et sadique par excellence. Il s’intéresse exclusivement à son propre intérêt, quel que soit le moyen pour y parvenir, légal ou illégal. S’il peut en profiter pour faire souffrir ou pour nuire aux personnes qu’il n’apprécie pas, c’est tant mieux. S’il est sans scrupule, il prendra néanmoins, la voie la plus aisée pour lui. Il cache son impulsivité naturelle pour ne pas se dévoiler et réprime en apparence son caprice pour lui donner libre cours plus tard, au moment le plus opportun pour ses intérêts. La parole donnée n’a aucune valeur pour lui.
CHAOTIQUE/NEUTRE : Ce personnage n’a aucune idée de ce qu’est l’ordre. Il suit ouvertement ses caprices selon l’humeur du moment. Il ne s’inquiète pas de savoir si ses actions nuisent à quelqu’un. A l’extrême, on peut dire que parfois, il ne s’inquiète même pas de savoir si ses actions ont des conséquences pour sa propre sécurité. En ce sens, il s’opposera au neutre-bon. Par contre, il ne prend aucun plaisir à faire souffrir. En fait, il a difficilement conscience de la souffrance des autres ! Il joue souvent tout ce qu’il possède sur un coup de dés. Une chose est sûr, il est trop irréfléchi pour que l’on puisse se fier à sa parole !
CHAOTIQUE/MAUVAIS : C’est un véritable fléau à tendance psychopathe. Il est motivé par le gain, l’envie, l’ambition et le plaisir de nuire. Pour lui, rien n’empêche à ce que les forts prennent aux faibles tout ce dont ils ont envie. Si tuer un innocent lui procure du plaisir, il n’hésitera pas et peu importe que quelqu’un le voit et le dénonce. Entre eux, les chaotiques-mauvais ne collaborent pas et ne suivent pas naturellement de règles, contrairement au loyaux-mauvais. Seul la peur, le gain ou la poigne d’un chef puissant permet d’établir une cohésion temporaire dans un groupe de chaotiques-mauvais ! Mais, si le chef impose sa volonté par la force brute, il est susceptible d’être « remplacé » à tout moment…